ROMAN : MA RIVALE BIEN AIMEE, AU COEUR D'UNE ROMANCE ENVOUTANTE...
Pour son premier pas dans le monde littéraire, l'auteure Didine Yebarth livre un témoignage poignant et envoutant sur elle-même. elle se découvre sans tabou sur une intrigue complexe mais exaltante qui emporte le lecteur dans une marre d'émotions, de surprise et de remise en Question. Elle se relate en y présentant une part culturelle et historique du pays énorme, la Côte d'ivoire, avec ses zones touristiques, ses folies, révèle parfois admirable. On retrouves dans cet ouvrage de moins d'une centaine de pages un récit intime et presque thérapeutique, une exaltation du pardon et de la douceur, une passion dévorante, presque assassin, et la finesse d'une vie nouvelle qui germe dans le sein d'une mère; toutes ces réalités se rejoignent dans un univers complexe décrit avec soin par l'habileté de l'Auteure.
Elle Réponds aux Questions de Souzanne REYNAUD et Hélène FAREAUT à l'occasion de la sortie de son livre " ma rivale bien aimée", actuellement disponible sur Amazon : voir le livre
EM / Comment et Quand avez-vous décidé d’Ecrire ?
DY/ J'ai décidé d'écrire en 2021, c'est sur conseil d'un spécialiste (psychologue) il faut dire que j'ai du mal à extérioriser mes émotions (douleurs, tristesse etc.) c'était juste mon journal intime. J'écrivais juste pour me sentir soulager, pour me sentir revivre. Ma rivale bien aimée c'est moi histoire, ma part de chagrin…
Que vous inspire « MA RIVALE BIEN AIMEE », votre premier Roman, par rapport à la complexité des relations sociales et amoureuses dans la société actuelle ?
Ma rivale bien aimée m'inspire l'espoir, pour moi c'est bien plus un guide qu'un journal intime en me confiant au page de mon journal intimes je voulais simplement faire les différents deuils de ma vie, mais maintenant en relisant je vois l'espoir, les conseils et la résilience.
Vous tutoyez la mort tout au long de l’oeuvre, d’abord en Evoquant la mort d’un adulte, dont Abdoul Aziz, mais aussi, d’un enfant indesiré… et en mettant cette dernière sous le projecteur de l’amour, croyez-vous que les deux (La mort et l’Amour) sont intimement liés ?
Oui Je dirais que la mort et l'amour sont les deux bornes d'une même pile. Les deux se frotte et se côtoient tout au long de notre vie.
Qui n'a jamais été confronté à l'amour et à la mort ? Personne alors il y a ce fil invisible qui relie la mort à l'amour.
NEMLIN, évoque un proverbe Kroumen, traduit en français qui dit : « La chicotte qui a servi pour la correction de la première épouse, servira pour la seconde Epouse », Croyez-vous que la culpabilité gran-dissante est un facteur qui la pousse à faire la paix avec sa rivale… dans le cas général peut-elle être fatale pour une relation non-conventionnelle ?
Non ce n'est pas la culpabilité mais plutôt l'éducation qu'elle a reçue. De son éducation il était interdit d'entretenir des relations avec un homme marié. Donc quand elle se laisse guider par ses sentiments elle est rattrapée par son éducation plutôt que sa conscience. Il y a cette peur de ne pas décevoir sa mère qui est conservatrice des valeurs de sa famille.
NEMLIN, le personnage principal de votre roman, Evoque une certaine vision sur les traditions, et fait allusion à l’avortement d’un autre côté, y’a t-il une certaine cohérence entre les deux facteurs, sachant qu’en Afrique les droits à l’avortement entre directement en contradiction avec la majorité des coutumes et des traditions ?
Du point de vue culturel ou traditionnel il y a contradiction ; Mais Princesse ne voulais pas vraiment avorter ou garder l'enfant.
Elle vivait une période trouble et d'incertitude ; Lorsque pour la première fois tu te retrouves enceinte sans être mariée, tu es en proie à des ressentiments et c'est ce que Nemlin vivait. Après avoir écouté les conseils de sa mère (celle qu'elle craignait le plus) elle garde la grossesse.
Quel message faites-vous passer aux femmes prises dans le piège de choisir entre l’amour et la dignité ?
Face à l'amour nul n'est fort ; Faire un choix entre l'amour et la dignité est casi impossible à mon avis. Alors je dirais simplement que chacun vit sa propre expérience et en tire ses propres conclusions après cela le choix se fera de lui-même.
Il y a des relations où l'épouse fût la maîtresse de l'homme qu'elle a épousé et les deux vivent heureux mais n'oublions tout de même pas que le karma existe et demeure maître.
Le Roman se conclut par une phrase qui laisse présager une suite ?
(Rire) oui effectivement il y a une suite ;
Une suite qui bientôt paraîtra si Monsieur William Mazangu le désire aux Éditions Mazature.
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